En cliquant sur les photos vous pouvez les agrandir

Dimanche 30 août – Clermont – Lezoux = 20 km

Pour être dans l'ambiance plus rapidement, nous avons décidé de rejoindre nos amis vendéens à Lezoux en fin de journée.

Nous sommes contents de les retrouver et de dîner ensemble.

Lundi 31 août – Lezoux – Col du Mont Cenis = 424 km

Lever pour partir à 7h00.

Nous évitons l'autoroute et la prenons qu'à partir de St Etienne et jusqu'à Chambéry. On évite ainsi de payer trop cher et de traverser de nombreux villages à vitesse réduite.

A St Jean de Maurienne nous avons rendez-vous avec Françoise et Michel au Carrefour Market, où nous déjeunons.

La route jusqu'au Mont Cenis est toujours un délice et nous apprécions la fraîcheur de l'altitude.

Nous bivouaquons à proximité de la pyramide.

Mardi 1er septembre – Col du Mont Cenis – Castel San Pietro Terme = 461 km

Il a fallu se couvrir avec la couette durant la nuit, mais au total une nuit comme il y a longtemps que nous n'avions pas eu avec la canicule de cet été !

Nous retrouvons le dernier équipage à Susa. Dany et Claude nous y attendaient pour boire le café.

Autoroute jusqu'à Castel San Pietro Terme où nous nous installons sur l'aire des CC en milieu d'après midi.

Petite balade dans le cœur de la cité et nous gagnons nos «maisons » pour une nuit plutôt toride, toutes ouvertures béantes.

Mercredi 2 septembre – Castel San Pietro Terme – Ancone = 216 km

Ce matin il fait plus frais.

Autoroute jusqu'aux abords d'Ancone. Les derniers km sont pénibles avec les travaux et la traversée de la ville. Nous aurions du prendre « Ancone Nord » !!!

Nous passons à la gare des ferrys pour échanger nos réservations contre les billets et allons dans la file d'embarquement.

Nous montons à bord vers 14h00. L'Olympic Champion de ANEK appareille vers 15h30.

Notre emplacement sur le pont ouvert est situé juste derrière la paroi avant du pont. Nous n'avons pas d'air et la chaleur nous étouffe.

Jeudi 3 septembre – Ancone – Patras – Kalavia = 87 km

Nous arrivons quand même à nous endormir après une bonne douche dans les toilettes du bateau.

Réveil par les hauts parleurs qui annoncent l'arrivée à Igoumenitsa.

Nous mettons nos montres à l'heure grecque (+1h).

 Le Péloponnèse: presqu'île montagneuse, réputée pour ses sites antiques ses paysages magnifiques et ses plages de rêves, le Péloponnèse est séparé du continent par le canal de Corinthe, qui relie la mer Ionienne à la mer Egée.

 Au nord, le magnifique pont à haubans Rhion Andirhion permet de franchir la mer Ionienne pour rejoindre Patras à la Grèce  Centrale.


Arrivée à 13h30.

Débarquement assez rapide. Nous trouvons une station service pour faire le plein de Gasoil (1,129 €/l), puis une supérette.

Nous faisons nos premiers km sur les routes grecques et apprenons les subtilités de la conduite des hellènes : non respect des lignes horizontales et des panneaux de vitesse. Lorsque l'on est en position d'être dépassé, il faut chevaucher la ligne du bord de chaussée droite !!!

Nous nous installons à Castro Beach, au milieu des CC allemands.

 

Promenade à pied sur la plage. Dany, Michel et Françoise prennent leur premier bain.

Vendredi 4 septembre – Kalavia – Elya = 111 km

L'air du large apporte sa fraîcheur et nous en avons bénéficié pour passer une très bonne nuit.
Il y a de la rosée sur les CC.

Direction Olympie. Visite du site archéologique dédié au sport.Puis nous nous réfugions dans le musée pour bénéficier de sa relative froidure en admirant les collections de pièces originales retrouvées sur le site.
Lorsque nous sortons il est midi et nous croisons de nombreux groupes qui commencent la visite.

Après déjeuner nous prenons la route jusqu'à Ilya.

Bivouac dans une pinède à 100 m de la plage.
Le premier bain est le bien venu.
Dîner dehors. La nuit tombe rapidement et la fraîcheur arrive enfin !!


Visite du site archéologique.

Le Musée -

Samedi 5 septembre – Elya ou Elaia.

Repos sur place.

Balade sur la plage où les tortues de mer viennent pondre et bains, puis La fameuse tartiflette de Michel.

Après midi, à l'ombre des pins, les parties de tarot se succèdent.

Dimanche 6 septembre – Elya – Petalidi = 149 km

Nous voulions nous arrêter à Vromaneri, mais le bivouac n'était pas convenable pour loger 4 CC, aussi nous poussons jusqu'à Petalidi.
Nous sommes en bout de jetée avec d'autres CC français.
La plage est juste à coté, et il y a une douche.


Elya - Pétalidi -

Lundi 7 septembre – Petalidi – Analipsi Beach = 25 km

Il fait trop chaud pour rester sur le macadam de Petalidi. Nous faisons route vers Kalamaka en allant tester toutes les petites routes en direction de la mer.
Après plusieurs tentatives, nous arrivons à Analipsi Beach.
Nous sommes accueillis sous les eucalyptus du restaurant Xpish Ammos où nous buvons une bière. La plage est juste en face et nous pouvons prendre la douche. C'est un bonheur en Grèce de pouvoir disposer de douches sur la plage, et ainsi se rincer à la sortie du bain.

Petalidi - Analipsi Beach -

Mardi 8 septembre – Analipsi Beach

A midi nous déjeunons au restaurant de notre hôte pour faire connaissance de la moussaka grecque. Repas copieux avec des antipasti, des gambas grillées et cette fameuse moussaka.
La baignade clôturera cette journée. L'eau est au demeurant très chaude, environ 27°.

Mercredi 9 septembre – Analipsi Beach – Pirgos Dirou = 110 km

La nuit a été bruyante. Normal puisqu'il y avait beaucoup de monde pour dîner hier soir.
La musique s'est arrêtée vers 2h00.

Une dernière baignade avant de prendre la route.
Arrêt à Messini pour faire des achats au Lidl.

Après la traversée de Kalamata, la route s'élève en balcon au-dessus de la mer, laissant apercevoir de magnifiques panoramas.

A midi nous profitons du auvent d'une station service en construction, pour nous abriter des rayons chauds du soleil, pour déjeuner.

Nous traversons de nombreux villages aux maisons de pierres.
Finalement nous atteignons notre bivouac au bord de la baie de Pirgos Dirou.

Jeudi 10 septembre – Pyrgos Dirou – Githio = 100 km

 

Toute la nuit nous avons essuyé des rafales de vent, à tel point que l'un des lanternaux de Claude le vendéen, s'est envolé. Bien collé avec du ruban adhésif, il va pouvoir assurer l'étanchéité jusqu'à son remplacement.

 

 

Le sud du Péloponnèse est composé de trois péninsules, dont une centrale , le Magne.

Région montagneuse et aride, entre le golfe de Messénie et de Laconie, le Magne présente des paysages désolés, mais non moins magnifiques, offrant mer et montagne.

 

La route qui fait le tour du Magne est magnifique. Elle serpente en balcon au-dessus de la mer en passant par des cols.

Petite halte à Porto Kagio pour boire le café.

Nous arrivons au camping Meltemi pour midi. Très beau camping avec plage sablonneuse.

 

Vendredi 11 septembre – Githio – Lakos Beach = 168 km

Nous traversons Sparte pour aller à Mystra.

Visite du site médiéval qui s'étale en paliers sur la montagne.

Après midi nous poursuivons par la route qui va sur Geraki et passe par un col à près de 1200 m d'altitude, près du village de Kosmas.
Descente vertigineuse dans la gorge pour rejoindre la mer, en passant près du monastère.
A Plaka nous sommes racolés pour aller au nouveau camping, au détriment de la grand'mère qui accueillait les CC sur son parking. Nous préférons nous en aller et arrivons peu après à Lakos Beach, sur un petit parking avec plage, douche et WC.

La police en tournée nous demandera de ranger les tables.

Mystra - La ville basse.

Mystra - Ville intermédiaire du site 

Visite de la ville haute.

Samedi 12 septembre – Lakos Beach – Karathona Beach = 88 km

Belle route le long de la mer.
Nous arrivons à Nauplie pour déjeuner. Nous nous installons sous les eucalyptus à Karathona Beach.
Baignade avec de l'eau super chaude et du sable fin.

En fin d'après midi nous partons à pied jusqu'à Nauplie en suivant le large chemin côtier.

Nous montons aux fortifications de l'Archonauplie d'où l'on a un panorama à 360° ;

Descente par l'ascenseur de l'hôtel Nafplia Palace.

Dîner à la taverne I Palio

Retour de nuit par le chemin du bord de mer.

Lakos Beach - Karathona Beach - Promenade à pied jusqu'à Nauplie.

 Visite de l'Akronauplie.

Dimanche 13 septembre – Karathona

Nuit avec les moustiques: nous n'avions pas fermé les fenêtres de la cabine complètement!!!

Nous prenons 2 CC pour aller à la citadelle qui domine Nauplie. Superbe vue depuis ce belvédère. Cet édifice a servi pour combattre l'invasion des turcs.

Puis nous descendons nous garer au port, afin de visiter la ville à pied.

Déjeuner dans un resto recommandé par le Routard, juste à côté de l'église catholique, que nous visitons avec les commentaires du prêtre qui vient d'achever sa messe.

Retour au bivouac et baignade bien méritée après la canicule de cet après midi.

 

 

Visite du Fort Palamède.

Nauplie: visite  de la vielle ville.

Lundi 14 septembre – Karathona – Perachora = 160 km

Ce matin nous dévions de notre itinéraire pour aller au garage Fiat d'Argos car la batterie du CC de Michel a besoin d'aide pour démarrer. Mais le garage Fiat n'existe plus !

Nous allons donc au garage PL Volvo un peu plus loin.

Remplacement de la batterie (170 €).

Nous arrivons à Epidaure. Visite du site et du magnifique théâtre très bien conservé et à l'acoustique extraordinaire. Celle-ci n'avait rien de secret pour les Grecs, trois siècles avant JC.

Route avec traversée du canal de Corinthe.

Arrivée au bivouac en bordure du lac de Vouliagmeni, un lac marin qui communique avec la mer par un chenal d'une cinquantaine de mètres.

Ce soir nous fêtons l'anniversaire de Michel, car demain, avec Françoise, ils repartent pour la France.

Le Théâtre -

Le Musée -

 Sanctuaire d'Asklépios - 

Mardi 15 septembre – Perachora

C'est avec tristesse que nous voyons nos amis nous abandonner.

Balade sur l'autre rive du lac et au retour visite d'une petite église qui domine le bivouac.

Après-midi farniente au bord de l'eau.

Mercredi 16 septembre – Perachora – Le Pirée = 105 km

Ce matin, nous allons à pied, jusqu'au bout de la péninsule. Il y a les ruines d'un temple consacré à Héra et un phare qui domine la baie.

Départ en début d'après-midi.
A l'entrée du Pirée nous faisons le plein de gasoil et d'eau.
Nous nous présentons au bureau d'ANEK pour obtenir nos billets et allons nous garer à l'ombre dans le port pour attendre l'embarquement.

Nous montons à bord du « Blue Horizon » vers 19h30. L'équipage nous autorise à nous brancher électriquement. Puis nous rejoignons nos cabines où 2 couchettes nous attendent.

Jeudi 17 septembre – Heraklion – Arkadi = 99 km

Bonne nuit sur le bateau, mais courte, car l'arrivée est prévue à 6h en Crète.

 

 

Cinquième plus grande île de Méditerrranée, la Crète est la plus importante des îles de Grèce.

Elle  fut tour à tour sous administration romaine, byzantine, arabe, vénitienne et ottomane.

Très peu industrialisée, le tourisme constitue sa principale source de revenus. L'île est réputée

pour sa douceur de vivre, la gentillesse de ses habitants, ses oliveraies et son régime alimentaire.

                             

   

                                       

                                                                <<  Au milieu des noires profondeurs se trouve une terre

                                                                     appelée Crète, belle et fertile, encerclée par la mer  >>

                                                                                       Homère                                    

 

En fait c'est vers 7h00 que nous retrouvons la terre.

Nous stationnons au port le temps de déjeuner et de faire la toilette, puis direction ouest.
Nous recherchons un endroit pour manger. Ce sera à Panormos, après une traversée épique dans les ruelles étroites, nous essayons une nouvelle moussaka.

En milieu d'après midi nous arrivons au monastère d'Arkadi.

 

Visite du monastère puis bivouac sous les arbres. Nous sommes à 500 m d'altitude et l'air est plus frais.

Vendredi 18 septembre – Arkadi – Gerani = 35 km

Balade à pied dans la gorge en dessous du monastère avec découverte de ruines d'un ancien village.

Montée à la chapelle St Jean qui domine le site du monastère.

Arrivée à Rethymnon. Nous nous garons le long de la mer, sous la citadelle.

Visite de la vieille ville et de la citadelle en fin d'après midi. Il y a beaucoup de touristes.

Nous ne pouvons bivouaquer sur place, aussi nous prenons la route à la recherche d'un endroit acceptable, que l'on trouve à la sortie ouest de la ville.
Nous sommes en bord de mer, sous la falaise où les chèvres se sont réfugiées.

Dans la soirée, nous aurons la visite du berger. il veut savoir d'où l'on vient, mais il ne connait pas la France!!!

Visite de Réthymon -

Visite de la citadelle -

Bivouac à Geriani -

Samedi 19 septembre – Gerani – Stavros = 69 km

Nous arrivons à Hania et pensons trouver un parking près du stade. Malheureusement il est occupé par le marché. Nous allons directement à Stavros.

L'extrèmité de la plage ne peut nous accueillir car il y a déjà des camping-cars qui occupent les lieux, nous nous replions un peu en retrait, à l'ombre d'un bâtiment inachevé.

La baignade est un régal dans cette eau chaude et limpide où l'on aperçoit des petits poissons qui viennent nous manger les peaux mortes.

En soirée nous bénéficions de la wifi de la taverne voisine pour mettre à jour notre site.

Le patron nous autorise même à rester en terrasse après la fermeture de son établissement. Nous découvrons une galerie de photos,

relatant des scènes du film Zorba le Grec ( la danse sur la plage), tournées ici. Magique !!!!

Dimanche 20 septembre – Stavros – Agii Apostoli ( Iguana Beach) = 51 km

Comme nous l'a indiqué hier soir un grec vivant en France, nous allons nous garer près du petit port à proximité ouest de la citadelle de Hania (Chania ou La Canée)

Nous pouvons donc déambuler sur les quais du port vénitien de l'ancienne capitale crètoise. Nous profitons des ruelles pour nous abriter des chauds rayons du soleil.
La ville est très animée et il y a pléthore de touristes.

Nous partons à la recherche d'un lieu où nous pourrons passer la nuit.

Nous arrivons ainsi à proximité d'une petite presqu'île arborée où des places de stationnement face à la mer s'offrent à nous.

Nous prenons contact avec Olga, l'amie de Julia. Elle viendra en soirée nous retrouver avec ses 2 enfants et sa mère. Par une pure coïncidence nous stationnons à 5 mn à pied de chez eux.

Hania ( Chania ou La Canée)

Lundi 21 septembre – Agii Apostoli -  Elafonissi = 103 km

Olga nous retrouve ce matin pour nous aider dans des démarches administratives à l'hôpital d'Hania. Cela nous prendra la matinée.

Avant de lever l'ancre, nous faisons des achats au magasin Lidl tout proche de notre bivouac.
Puis nous prenons la superbe route pour Elafonissi, avec un crochet à la station balnéaire de Falasarna.
Passage également au monastère de Hrisoskalitissas.

Nous arrivons au but vers 19h et nous nous installons pour un merveilleux bivouac entre les rochers et les arbres sauvages. Il n'y a plus grand monde à cette période, mais l'endroit doit déborder de campeurs en juillet et août.

L'orage gronde mais nous ne serons que faiblement arrosés.

Côte-Ouest de la Crète. Impressionnante route dévoilant des paysages magnifiques.

Monastère de Hrisoskalitissas -

Elafonissi - Beauté sauvage.

Mardi 22 septembre – Elafonissi

Nous passons la matinée à faire de l'entretien, à effectuer les services et à préparer à manger.

L'après midi nous traversons le lagon à pied pour rejoindre la petite île qui fait face.

C'est un plaisir de marcher sur ce sable blanc avec de l'eau jusqu'aux mollets.

La langue de sable qui rejoint l'île est bordée de part en d'autre de deux plages dans lesquelles nous nous baignons.

Comme très souvent en Grèce des douches sont à disposition sur les plages.

Mercredi 23 septembre – Elafonissi – Sougia = 65 km

Quelle superbe nuit nous avons eu bercé par le bruit du ressac et le souffle du vent !

La route qui nous mène à Sougia passe par la montagne. Nous gravissons des cols à plus de 800 m d'altitude pour arriver enfin à Sougia.

Nous nous installons pour le bivouac, mais une jeune campeuse nous prévient que la boîte de nuit voisine va nous rendre la nuit impossible . Nous effectuons un repli à proximité du port.

Nous aurons plusieurs averses durant la nuit.

Jeudi 24 septembre – Sougia – Hania (Aggi Apostoli) = 69 km

Réveil tôt pour prendre le bus de 7h qui va nous monter à l'amont des gorges de Samaria.

Arrivés au kiosque de vente des billets on nous annonce que les gorges sont fermées suite aux intempéries.

Nous nous replions à l'improviste sur une balade jusqu'à l'ancien port de Lissos.

Il s'agit de suivre le sentier qui part du port de Sougia et qui remonte la gorge avant de redescendre derrière au bord de la mer.

Nous ferons l'aller-retour dans la matinée.

Nous profitons de ce contre-temps pour revenir l'après-midi à Hania, où nous retrouvons notre bivouac à Agii Apostoli.

Vendredi 25 septembre – Hania (Aggi Apostoli) – Chora Skafion = 82 km

Les gens viennent très tôt ici pour marcher ou courir autour de l'îlot forestier près duquel nous sommes garés. Ils sont des centaines à passer et repasser devant nous.

J'ai voulu en faire de même et après avoir chaussé mes chaussures de marche, j'ai effectué un tour à la marche athlétique en 8 mn. Cela correspond à environ 1 km.

Baignade et douche.
Passage au magasin IN'KA, recommandé par Olga, pour acheter des produits frais et route vers Chora Skafion.

Il est impossible de rentrer dans cette station balnéaire en camping-car. Nous allons nous garer sur un terrain libre au dessus de la station service désaffectée Silk oil.

Dans la soirée une femme vient nous dire « No parking ».

Nous ne voyons pas pourquoi, aussi nous tardons à lever l'ancre, mais elle reviendra à la charge et nous prenons le parti d'aller stationner sur le parking des bus légèrement en amont, qui est à présent libre.

Samedi 26 septembre – Chora Skafion – Damnoni = 70 km

Nous avons prévu de faire les gorges d'Imbros ce matin. Nous prenons donc un CC pour nous monter à l'entrée amont de la gorge.

Nous commençons la descente des gorges à 7h30. C'est d'abord une vallée plutôt encaissée, puis la roche se resserre. Quelques gouttes commencent à tomber, mais nous poursuivons car hier la météo était favorable. Nous parcourons à présent des gorges de plus en plus resserrées. Des méandres entre d'immenses falaises. Il fait presque nuit.

La pluie s'intensifie. Le tonnerre gronde et l'orage éclate. Nous nous abritons un moment, mais pas d'accalmie, au contraire, l'eau qui ruisselle sur les parois commence à former un ruisseau.

Nous prenons conscience du risque si ce ruisseau devenait torrent, aussi nous quittons nos refuges et descendons rapidement. Nous sommes tellement mouillés que nous n'avons plus rien à perdre.

Finalement une femme nous appelle. Elle est dans sa baraque de bois à l'abri du toit de planches à attendre des clients pour leur servir des boissons.

Nous voilà tous serrés sous ce toit de fortune. Elle nous propose du café que nous acceptons. Elle fait chauffer l'eau dans une bouilloire électrique qu'elle verse sur du Nescafé. « sucre » ? « lait » ? Il faut comprendre le grec!!!

La pluie redouble et le torrent s'est formé. Il menace de rentrer dans l'estaminet.

La vielle dame nous envoie nous abriter dans un bâtiment plus important.

Enfin la pluie cesse. Nous pouvons reprendre notre chemin transformé en torrent. Nous n'étions qu'à quelques centaines de mètres de la sortie des gorges !!!

Nous rejoignons sous le soleil les 2 camping-cars restés au parking des bus.

Claude et Dany nous remontent chercher notre véhicule resté au sommet des gorges.

Lorsque nous amorçons la redescente, un nouvel orage éclate. Nous ne voyons plus la route qu'à 50 m et celle-ci est lavée par des ruisseaux qui emportent de cailloux. Les troupeaux de chèvres se sont réfugiés dans les 3 tunnels routiers.

L'eau sourd de partout. Et subitement tout s'arrête et le soleil est de retour.

Après déjeuner nous prenons la route pour l'étape suivante. Partout on rencontre les stigmates des orages : pierres, coulées de boues.

Nous arrivons à Damnoni mais impossible de bivouaquer, nous continuons  à Lefkogia où une route nous conduit près de la plage d'Ammoudi

où nous trouvons notre bivouac. Il y à déjà 2 CC français du 87 .

Les gorges  d'Imbros -

Damnoni et La plage d'Ammoudi.

Dimanche 27 septembre – La plage d'Ammoudi.

Il a plu fort au réveil.

Ce matin nous allons à Damnoni par le chemin qui surplombe la mer. Nous cherchons un magasin dans le village, mais ce n'est que résidences de vacances.

Déjeuner aux CC.

Après midi repos sur place.
Un orage vient à nouveau nous arroser.

 Balade à Damnoni. Sommes partis de la plage d'Ammoudi (à gauche) jusqu'au village vacances de Damnoni (à droite), en suivant le sentier, en balcon sur la mer.

Lundi 28 septembre – Damnoni – Dermatos = 143 km

Ce matin je suis très en colère contre les soixante-huitards qui campent sous les tamaris car ils nous ont abreuvés de leur musique jusqu'à 2h00 du matin

Belle route avec des passages resserrés dans les villages : il faut se méfier des balcons !

Nous arrivons à la plage de Dermatos vers 12h40. Elle n'est que pour nous et un pêcheur qui a mis à l'eau 4 lignes.

Nous bivouaquons à l'ombre des tamaris, en bordure d'une oliveraie.
Nous sommes au point le plus au sud de notre voyage : en dessous de la latitude de Tanger et de Tunis. C'est une habitude: Claude ouvre une bonne bouteille pour fêter l'événement.

La nuit sera calme, seulement bercée par le bruit des vagues sur la grève.

Mardi 29 septembre – Dermatos – Kato Zakros = 141 km

Le déplacement se fait sous un soleil resplendissant.

Nous sommes à Zakros (le village du haut) à 12h30.

Nous décidons d'aller déjeuner au restaurant. Nous jetons notre dévolu sur le « Napoléon », en nous installant sur le terrasse de l'autre côté de la route. Elle domine la vallée et un petit courant d'air nous rafraîchit.

Après ce bon repas de spécialités locales, nous allons acheter de l'huile d'olive. Zakros est le lieu de Crète où l'on fabrique la meilleure huile !

Descente à Kato Zakros et bivouac à l'extêmité sud-ouest de la plage.

Mercredi 30 septembre – Kato Zakros

Réveil à 5h00 pour se préparer pour la randonnée de la vallée de la mort.

Claudius est fatigué : il renonce à nous accompagner. Joelle restera avec lui.

La montée se fait à pied par la vieille route. Il fait frais et le vent souffle fort. Nous arrivons à l'entrée A, alors que le soleil commence à pointer au-dessus de l'horizon.

La descente est facile mais il faut enjamber des blocs de rocher et traverser plusieurs fois la rivière. La majeure partie du chemin est à l'ombre des arbres.

Dans les parois, les chèvres semi-sauvages nous régalent de leur cabrioles dans les falaises.

Sur le bas de la descente nous rencontrons des groupes de touristes venus en bus.

Nous avons fait le circuit en 3h30.

Claudius va mieux.

Nous allons déjeuner à la taverne Akrogiali. Très bonne daurades et salades grecques pour 14,50 € avec une pression à 2,50 €. C'est un lieu à recommander.

Jeudi 1er octobre – Kato Zakros – Kato Gouves = 170 km

Bonne nuit malgré le vent.

Ce matin il faut partir tôt car nous avons beaucoup de km à effectuer.
La route est d'abord tortueuse jusqu'à Sitia, puis devient bonne et nous pouvons parfois atteindre les 90 km/h.

A Sitia nous faisons halte au Lidl pour renouveler notre garde-manger, puis nous arrivons à 12h30 au camping Creta à Kato Gouves.
C'est notre dernière étape en Crète . Demain nous prenons le ferry pour regagner le continent.

Nous vaquons à des tâches d'entretien : c'est notre premier camping depuis longtemps !

Vendredi 2 octobre – Kato Gouves – Heraklion = 22 km

Nous quittons le camping en début de matinée pour aller au parking du terminal des ferries d'Héraklion.

Puis nous partons à pied à la découverte de la capitale crétoise. Nous faisons nos derniers achats de spécialités locales.
Retour aux CC en milieu d'après midi au milieu du flot de touristes lâchés par un immense navire de croisière, amarré au port.

Nous montons à bord du Cryty II de l'ANEK vers 19h et prenons possession de nos cabines.

Samedi 3 octobre – Le Pirée

Le ferry accoste au port du Pirée vers 7h. Après le débarquement nous stationnons au port pour prendre notre petit déjeuner, avant de rejoindre le parking Parkopolis à proximité.

La dame qui le tient nous explique comment se rendre à Athènes.

La station de métro est à 5 mn et nous voilà arrivant aux abords de l'Acropole.

Nous traversons le temple de Dionysos avant de gravir au Parthénon. De là, nous avons une vue panoramique sur Athènes et ses environs.
Nous redescendons sur l'Agora que nous traversons.

Enfin, nous attablons à la taverne Kalipatira où un menu copieux de spécialités grecques nous est proposé.

Traversée des ruelles du vieil Athènes pour atteindre le Parlement et assister à la relève de la garde.
Enfin, retour en métro à notre parking, où nous pouvons nous connecter par wifi.

Le Pirée -

Athènes -

Visite de l' Acropole -

Visite de l'Agora Antique -

Visite d'Athènes -

Retour au Pirée -

Dimanche 4 octobre – Athènes

Aujourd'hui nous prenons le Citybus pour visiter Le Pirée et Athènes (70 mn + 90 mn pour 22 €/pers., mais nous avons eu un discount pour 20 €/pers.).

Départ du terminal A du Pirée, nous découvrons la côte Est de la ville. C'est magnifique ! Nous longeons la mer en passant par les ports de plaisance, où de nombreux yachts sont amarrés et le port de pêche. Puis nous remontons vers le nord en direction d'Athènes. De part et d'autre de la route les installations des jeux olympiques de 2004.

Nous descendons du bus à la station Acropolis pour effectuer la visite du nouveau musée de l'Acropole, dans lequel est regroupé l'ensemble des sculptures découvertes lors des fouilles. Les Cariatides sont les éléments les plus remarquables.

Déjeuner au resto. Liondi dans Makrigianni street. Puis nous reprenons le Citybus pour passer en revue pendant 90 mn les principaux monuments de la capitale grecque : le Parlement, le stade Coubertin, l'Académie, l'Université, la Librairie, le musée archéologique et retour sur Le Pirée.
La journée a été bien remplie et nous la terminons par un apéro. dînatoire offert par Joelle et Claudius.

Visite en " city-bus "

Visite du musée de l'Acropole.

Athènes en " city-bus "

Lundi 5 – Athènes

Nous reprenons le métro, lignes 1 et 3, jusqu'à la station Evangelismo, d'où nous gagnons le funiculaire qui monte à Lycabette.

Il est 9h30 lorsque nous arrivons au sommet.
Nous avons tout Athènes à nos pieds : c'est immense ! L'Acropole nous fait face et c'est une merveille que de l'admirer de ce promontoire.

Après être redescendu de Lycabette, nous nous dirigeons à travers les ruelles jusqu'au marché couvert. Le spectacle du secteur de la boucherie nous ébahit: peut être une centaine d'étals. Nous passons aux primeurs, puis nous allons déjeuner dans un resto. À proximité.
Aujourd'hui nous optons pour la morue à la purée à l'ail et l'inévitable salade grecque.

Par l'avenue Athina nous allons prendre le métro à la station Monastiraki pour retourner au Pirée.

Encore une journée bien remplie !

La colline de Lycabette.

Retour en ville -

Mardi 6 octobre – Athènes – Antikira = 179 km

Nous prenons congé de Marie, la propriétaire du parking. Il est 9h00.

Traversée du Pirée, puis nous prenons la route en direction du monastère d'Osios Lukas. Nous y sommes vers 15h00.
Fondé en 945 et dédié à Ste Barbara, il est richement décoré et surtout bien implanté, dominant une vallée couverte d'une forêt d'oliviers.

Après, nous tentons de rejoindre la mer. Nous arrivons à Antikira.
Bivouac sur un terrain en retrait de la route.

Monastère d'Osios Lukas -

Antikira - Le bivouac.

Mercredi 7 octobre – Antikira – Stilida = 150 km

Nous souhaitons arriver tôt à Delphes pour devancer les groupes des tours operators, aussi notre départ est matinal !

A 9h00 nous trouvons 3 places en bordure de route, juste en face de l'entrée du Sanctuaire d'Apollon.

Voie Sacrée, Trésor des Athéniens, temple d'Apollon, Théâtre et pour terminer le stade tout en haut perché, nous permettent d'imaginer le site de Delphes édifié près de 500 ans avant J .C.

En début d'après midi nous visitons le Musée. Il regroupe les pièces récoltées lors des différentes fouilles. La vedette étant l'Aurige, une statue de bronze datant de 474 avant J.C. Mais il y a aussi les 2 jumeaux de marbre du VIème siècle avant JC.

Journée captivante, avec la découverte d'un site passionnant, et la visite d'un superbe musée, offrant des commentaires en français.

 

Comme il est encore tôt dans la journée, nous décidons d'avancer.
Peu après Lania nous trouvons notre bivouac en bord de mer.

 

Visite du site de Delphes: le sanctuaire d'Apollon.

Le Musée.

Jeudi 8 octobre – Skilida – Kalo Nera = 119 km

Gros orage cette nuit, mais ce matin le soleil brille. Il fait toujours chaud pour la saison.

Nous essayons de suivre la route mais à chaque fois nous sommes dirigés vers l'autoroute.
En arrivant à Volos il pleut (tout va à Volos!!!)

Nous nous rendons au camping Sikia situé à Kalo Nera, une vingtaine de km après Volos.

Il est tenu par deux femmes (sœurs?) qui parlent le français. Elles nous installent au troisième niveau. Le camping est en espaliers au-dessus de la plage.

Vendredi 9 octobre – Kalo Nera

C'est une journée détente : chacun vaque à ses occupations personnelles.

Comme il fait beau, nous déjeunons tous ensemble dehors.
Après midi repos, baignade et Tarot.
Nous profitons des installations de ce beau camping, qui est de très bonne facture.

Samedi 10 octobre – Kalo Nera – Ioannina = 272 km

C'est avec regrets que nous quittons le camping Sikia, mais il nous faut avancer en direction des Météors.

La pluie fait son apparition et lors que nous arrivons à Kalambaka, vers midi, les nuages enveloppent la montagne.
Nous décidons d'abandonner cette étape et de poursuivre jusqu'à Ioannina.

Un parking près du lac nous tend les bras.

Orage en fin d'après midi et la pluie s'installe.

Dimanche 11 octobre – Ioannina – Igoumenitsa = 88 km

Nuit mouvementée : le parking accueille les voitures des spectateurs d'un festival, semble-t-il au profit d'une œuvre, dans la salle des fêtes voisine.

Le ballet des véhicules se déroule jusque vers 4h00. C'est à cette heure qu'éclate un nouvel orage.

D'abord menaçant par ses éclairs et ses grondements de tonnerre en continu, sa violence se déchaîne par des trombes d'eau qui s'abattent sur nos véhicules. Cela dure environ une heure. Puis l'orage s'éloigne.

En début de matinée le soleil fait son apparition. Nous en profitons pour aller visiter la citadelle et la vieille ville de Ioannina.

A midi, nous stoppons à la terrasse d'une taverne pour manger une fois encore des spécialités grecques : aubergines frites, côtelettes d'agneau. C'est bon et très copieux.

Nous regagnons nos véhicules et prenons l'autoroute pour Igoumenitsa. Cette autoroute est truffée de tunnels qui nous abritent momentanément de la pluie qui tombe toujours abondamment.

Nous tentons d'avancer d'un jour notre traversée en ferry, mais aujourd'hui il n'y a pas de bateau prévu.

Bivouac à 5 km au nord de la ville, le long d'une plage, face à l'île de Corfou.

Visite de Ioannina.

Igoumenitsa: bivouac au bord de l'eau.

Lundi 12 octobre – Igoumenitsa

Journée détente à regarder le trafic maritime.

Le beau temps est revenu et la température avoisine les 26°

Vers 18h nous quittons le camp pour faire les derniers achats et le plein de gasoil, car il est beaucoup plus cher en Italie.

A 19h30 nous sommes au port dans la file d'attente.
L'accès à la zone d'embarquement est très contrôlé afin de ne pas emmener de passagers clandestins.

Le ferry arrive. C'est l'Olympic Champion, le même qu'à l'aller. Il est 23h.

Une demie heure plus tard, nous sommes à bord et nous pouvons nous endormir dans notre camping-car.

Mardi 13 octobre – Ancone – Reggio d'Emilie = 306 km

La nuit a été bonne, malgré les discussions des routiers turcs, vite remis en place par mes soins.

A 16h30 le ferry rentre dans le port d'Ancone. Nous ne débarquerons qu'une heure plus tard.

Nous sommes pris dans des embouteillages, d'abord au port, puis au sortir de la ville.

La nuit commence à tomber lorsque nous pénétrons sur l'autoroute.

Celle-ci est en travaux sur plusieurs dizaines de km. Puis nous trouvons une autoroute à 3 et parfois 4 voies vers Bologne.

Finalement nous faisons halte sur l'aire de Reggio d'Emilie, qui possède une gare TGV très futuriste (nous la visiterons lors d'un prochain voyage).
Il est 21h40 et nous sommes fatigués. Le sommeil viendra très vite !!!

Mercredi 14 octobre – Reggio d'Emilie – Le Lauzet d 'Ubaye = 451 km

Encore une journée de roulage avec un peu de pluie.

Il fait frais ! Une vingtaine de degrés de moins qu'en Grèce !

Arrêt vers Cuneo pour déjeuner et faire des achats italiens.
Puis nous montons vers le col de la Magdalenna qui chez nous s'appelle le col de Larche.

Le soleil est là pour nous accueillir en France.

Nous atteignons notre bivouac du Lauzet alors que le soleil n'illumine plus que les sommets.

Pour nous dégourdir, nous allons à pied dans les ruelles désertes du village, puis jusqu'au pont romain au-dessus de la gorge de l'Ubaye.

Petit apéro d'adieu, car nos routes vont diverger ?

Ce soir ce sera double couette car à près de 1000 m d'altitude les nuits au mois d'octobre sont plutôt froides.

Jeudi 15 octobre – Le Lauzet – Clermont = 450 km

Joelle et Claudius partent en même temps que nous à 5h00.

Nous prenons le café sur le parking du Leclerc de Valréas.

Traversée du Rhône puis Aubenas.

Nous perdons nos amis dans la montée de la Haute Ardèche.

Au sommet sur le plateau il neige.

A 12h30 nous sommes à Clermont.



Le soleil, la mer, les montagnes, les vestiges de l'Antiquité, la gastronomie, la douceur de vivre, c'est tout cela la Grèce et, elle  nous a séduits, autant lors de notre parcours dans le Péloponnèse qu'en Crète. Les quelques jours passés à Athènes nous ont plongés dans l'histoire de notre civilisation et dans la mythologie. Que du bonheur !

 

Si vous souhaitez des précisions et notamment sur les coordonnées de nos bivouacs , contactez nous, nous nous ferons un plaisir de vous aider.